Depuis 2000 ans, l'Esprit Saint assiste les
Apôtres et leurs successeurs. La foi de l'Eglise s'est précisée
au fur et à mesure des différents conciles. Quand l'Eglise
s'est prononcée, avec l'assistance de l'Esprit Saint il n'est
plus possible d'interpréter l'Ecriture d'une façon erronée.
On ne peut parler de virginité, de maternité de Marie,
sans contempler Celui qui prend chair.
Le concile de Nycée en 325 :
définit la consubstantialité du Père et du Fils.
Le Christ n'est donc pas une divinité à la mode païenne,
ce que tend à en faire l'arianisme. Bien au contraire, il est
le Verbe qui s'est fait chair, Dieu ayant pris la forme corporelle
d'un homme pour donner la Rédemption, le pardon des péchés.
Il est venu sauver les hommes du péché originel commis
par Adam et Eve. Le Christ est donc à la fois de nature humaine
et divine. Ainsi sont affirmées l'unité et la consubstantialité
des trois Personnes de la Sainte Trinité : Père, Fils
et Saint-Esprit.
Le concile
de Constantinople en 381 : proclame " la consubstantialité
de l'Esprit avec le Père et le Fils. Définition du symbole de
Nycée " Nous comprenons mieux ce que signifie :
" l'Esprit viendra sur toi, et la Puissance du Très Haut te prendra
sous son ombre, et c'est pourquoi l'être Saint qui naîtra, sera appelé
Fils de Dieu " (Luc 1,35)
Marie, mère de Dieu :
Le concile
d'Ephèse en 431 définit : l'unité
de personne en Jésus Christ et Marie est proclamée mère
de Dieu, par le Pape Célestin. Car Marie a enfanté le
Fils de Dieu fait homme. En effet, elle est mère de Jésus,
vrai Dieu, vrai homme. Ceci a été affirmé, afin
qu'aucun chrétien ne se laisse troubler. Si, comme à Ephèse,
nous croyons que Marie est la Mère de Dieu, nous affirmons, du même
coup, que Jésus est à la fois homme et Dieu.
Le concile
de Calcédoine en 451 : proclame les deux
natures, divine et humaine en Jésus Christ
Un seul et même Jésus-Christ notre Seigneur, le même
parfait dans la Divinité, et parfait dans l'humanité
; vraiment Dieu et vraiment homme ; le même composé d'une
âme raisonnable et d'un corps ; consubstantiel au Père,
selon la Divinité, et consubstantiel à nous, selon l'humanité
; en tout semblable à nous hormis le péché ;
engendré du Père avant les siècles selon la Divinité
; dans les derniers temps né de la Vierge Marie, Mère
de Dieu, selon l'humanité, pour nous et pour notre salut ;
Dès le début du V° siècle,
le 15 août, la fête de Marie
Theotokos (Marie mère de Dieu) est instituée.
Mais Jean Damascène mort en 759 distingue
bien l'adoration due à Dieu seul et la vénération
destinée à Marie.
L'Immaculée
Conception
Le pape Sixte IV, en 1476, se prononce en faveur de la fête
de l'immaculée conception, et interdit d'attaquer la croyance qui
tient que la Vierge Marie a été préservée de la souillure du péché
originel. L'immaculée conception est
un dogme, qui a été défini par le Pape
Pie IX, le 8 décembre 1854 Par un privilège de Dieu,
le Père et en regard des mérites de Son Fils Rédempteur,
Marie fut préservée, dès sa conception, de la
tache du péché originel.
Marie, épouse toujours vierge. Virginité
perpétuelle de Marie
Marie était vierge quand l'ange lui annonça le mystère
qui devait s'opérer en elle; elle est restée vierge
en concevant par l'opération du Saint-Esprit; elle n'a point
cessé d'être vierge par l'enfantement qui s'est fait
d'une manière surnaturelle. "Maria
virgo concepit, virgo perperit, post partum illabata permansit",
dit saint Augustin. Ne nous
laissons pas troubler également par cette phrase de l'Evangile
de Saint Matthieu où il est dit :
" Et il ne la connut pas jusqu'au jour où
elle enfanta un fils, et il l'appela du nom de Jésus ".
Matthieu 1,25)
Certains en concluent que Joseph connut Marie, après la naissance
de Jésus
Il n'en est rien. Il n'est pas dit qu'il y eut
d'autres " enfants de Marie " Par contre, il est parlé
de " frères de Jésus " En araméen,
le mot frère et le mot neveu est le même. Le neveu, c'est
la parenté élargie qui vit parfois avec les enfants
légitimes. La notion de famille est au sens large du terme.
Si Jésus avait eu un frère, IL aurait donné sa
maman Marie à son frère et non à un étranger
à la famille ?
" Or, près de la croix
de Jésus se tenaient sa mère et la soeur de sa mère,
Marie, femme de Clopas, et Marie de Magdala. Jésus donc voyant
sa mère, et se tenant près d'elle, le disciple qu'il
aimait, dit à sa mère : " Femme, voici ton fils
" puis il dit au disciple : " Voici ta mère ".
Dès cette heure là le disciple l'accueillit chez lui
! (Jean 19/25-27)
Il semble que ce soit une autre Marie, femme de Clopas, (oncle de
Jésus) qui avait des enfants, (Jacques, Joset et Salomé)
que l'on attribue à tort à la Vierge Marie. N'oublions
pas non plus, que le nom Marie est très répandu
cela
provoque des confusions. Un évangile
apocryphe, le Protévangile de Jacques, mentionne la virginité perpétuelle
de Marie, repris en cela par la majorité des Pères de l'Église.
Le premier propagateur de la doctrine de la Virginité perpétuelle
de Marie fut Jérôme, dans un écrit intitulé
" Toujours Vierge ",
écrit en l'an 387.
Saint Ambroise, aussi défendit la virginité
de Marie, ainsi que saint Augustin.
Saint Léon le Grand de Calcédoine, pape, dans
sa lettre le 13 juin 449 à Julien Decos, " per nostros
" affirme la virginité de Marie et qu'elle est "
demeurée vierge après la naissance de Jésus".
(Denzinger 299)
En 649, au concile romain du Latran, Marie a
été déclarée, "
toujours vierge " par
le Pape Martin Ier, puis réaffirmé au troisième Concile de Constantinople,
en 681.
En 1215, au 4eme concile du Latran, Marie
est déclarée toujours vierge.
Le 7 août 1555, le pape Paul IV,dans un texte nommé
" constitution " déclare Marie
" demeurée "toujours vierge", avant la naissance
de Jésus, pendant et perpétuellement ". (Denzinger
1880)
Le concile
de trente 1545-1563
Dans les décisions proprement dites de ce concile : un point
entre rapport Ecriture et Tradition peut nous éclairer
sur le sens à donner aux textes de l'Evangile par rapport à
l'ensemble des Evangiles, avec l'aide de la tradition !...
L'Assomption de la Vierge Marie
a été proclamée le 1er novembre 1950, par le
Pape Pie XII : "Marie, l'immaculée
mère de Dieu, toujours vierge, à
la fin du cours de sa vie terrestre, a été élevée
en âme et en corps à la gloire céleste."
Marie proclamée " Mère
de l'Eglise "
par Vatican II En promulguant la constitution dogmatique "Lumen
Gentium" lors du concile Vatican II, le 21 novembre 1964, le
pape Paul VI a déclaré la Vierge Marie "Mère
de l'Eglise". Le concile Vatican II est à lui seul, une
somme de connaissances, que l'on explore sans cesse et pas encore
épuisé !...Renouveau de l'Eglise, cuménisme
Il
insiste sur l'importance de la Parole de Dieu qui doit être
au centre de la prédication et de la théologie.
Le concile
Vatican I en 1870 nous
enseigne et proclame comme un dogme révélé de
Dieu : Le pontife romain, lorsqu'il parle "ex-cathedra",
c'est à dire lorsque, remplissant sa charge de pasteur et de
docteur de tous les chrétiens, il définit, en vertu
de sa suprême autorité apostolique, qu'une doctrine,
en matière de foi ou de morale, doit être admise par
toute l'Eglise, jouit par l'assistance divine à lui promise
en la personne de saint Pierre, de cette infaillibilité dont
le divin Rédempteur a voulu que fût pourvue l'Eglise,
lorsqu'elle définit la doctrine sur la foi ou la morale. Par
conséquent, ces définitions du Pontife romain sont irréformables
de par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l'Eglise.
(13 juillet 1870)
Donc sans crainte, acceptons toutes les décisions
de l'Eglise en matière de foi et de morale, faites à
l'écoute de l'Esprit Saint. Dès le IIe siècle, les pères de
l'Eglise, saint Justin et saint Irénée de Lyon exaltaient déjà
la sainteté de Marie. Avec douceur, humilité et pureté,
la Vierge Marie a accueilli l'Esprit Saint pour donner au monde Jésus.
Puissions-nous aujourd'hui, accueillir l'Esprit Saint pour faire connaître
Jésus par toute la terre, avec la protection maternelle de
la Vierge Marie.
Monique ( Tous les conciles ne sont pas notés.)